Ingénieur - Université Sorbonne Paris Nord

Type de contrat Contrat (CDD)Catégorie A Quotité Plein temps

Champ(s) Scientifique(s) Chimie

Description du poste

DescriptionDescription du projet :
La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) du genou est une affection fréquente avec une incidence évaluée à 1 pour 3 000 habitants, par an aux Etats-Unis et en Europe. Elle survient essentiellement chez des sujets sportifs : ainsi, l’histoire naturelle de la rupture du LCA débute-t-elle dans plus de 65% des cas par un accident sportif (ski, football, rugby, sports de combat).
Le LCA est un élément essentiel de stabilisation du genou. Une fois rompu, en raison de sa localisation intra-articulaire et de la pauvreté de sa vascularisation, il ne cicatrise pas spontanément et l’évolution se fait vers une rétraction et une dégénérescence des extrémités rompues. La laxité du genou qui en résulte entraine un retentissement fonctionnel avec une instabilité qui va gêner ou empêcher la pratique des activités sportives et professionnelles voire celles de la vie courante. Pour ces raisons, le recours à une intervention chirurgicale est fréquent, en particulier chez les sujets jeunes. Les techniques chirurgicales usuelles reposent sur le remplacement du LCA par un transplant autologue : le tendon rotulien (technique de Kenneth Jones) ou les tendons des muscles droits internes et demi-tendineux (technique du DIDT). L’utilisation d’une autogreffe n’est cependant pas dénuée d’inconvénients (morbidité liée au prélèvement tissulaire, défaut d’ancrage du greffon au niveau osseux et taux de rupture encore trop important avec un taux d’échec estimé à environ 15%) et induit des délais de récupération importants pour la reprise des activités sportives (> 6 mois). L’alternative consiste à remplacer le ligament rompu par une prothèse ligamentaire synthétique qui diminue la iatrogénicité du geste chirurgical et offre un soutien mécanique immédiat. L’objectif principal du projet était de réaliser un dispositif ligamentaire synthétique et implantable chez l’homme afin de recréer un ligament fonctionnel qui puisse pallier les problèmes majeurs des approches actuelles de remplacement que sont le défaut d’ancrage au niveau osseux, le taux de rupture et la persistance de la prothèse. En collaboration avec l’industriel Movmedix (Arc Sur Tille), l’équipe BEST du laboratoire CB3S développe une prothèse ligamentaire bioactive.
L’objectif du recrutement sera le scale up de la bioactivation de prothèse ligamentaire, l’étude de la biocompatibilité, de la durabilité et du vieillissement de la prothèse ligamentaire sur une période de plusieurs mois dans des conditions mimant les conditions physiologiques (analyses physicochimiques, réponse biologique,…).

Domaine de rechercheChimie des biomatériaux

CompétencesFonctionnalisation, caractérisation, étude in vitro

ConnaissancesFonctionnalisation, caractérisation, étude in vitro

Contexte de travail

Site d’affectationVilletaneuse

Laboratoire(s) Laboratoire de Chimie bioorganique, biophysique et biomatériaux pour la santé

Niveau de formation

Diplôme requisDoctorat

Expérience exigéeChimiste avec une expérience en biomatériaux, en caractérisation de surfaces, en test in vitro (cellulaire et bactérien), expérience solide en AFM

Informations complémentaires

Prise de fonction02/03/2026

Type de posteContrat (CDD)

Date limite de candidature05/01/2026

Candidater

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