Journée d’études Rosalind Franklin
La vice-présidente de la commission recherche, la vice-présidente SAPS, la direction de la recherche et l’Institut Galilée organisent une journée d’études « Rosalind Franklin : la conquête de l’invisible. Parcours d’une physicochimiste » ainsi que l’inauguration de l’amphithéâtre (précédemment amphi A).
Rosalind Franklin (25 juillet 1920 – 16 avril 1958), chimiste et cristallographe, a obtenu son doctorat en chimie physique à l’Université de Cambridge en 1945. Sa thèse portait sur la structure des charbons et leur porosité, démontrant ainsi son expertise précoce dans l’analyse des matériaux complexes. Sa carrière scientifique s’est principalement concentrée sur la cristallographie, une discipline clé pour comprendre la structure des molécules biologiques.
De 1947 à 1950, elle obtient un poste de chercheuse au CNRS avant de rejoindre le King’s College de Londres en tant que chercheuse principale. Là-bas, elle utilise la diffraction des rayons X pour étudier la structure de l’ADN. Son travail pionnier abouti à la production de photographies cristallographiques cruciales, notamment la célèbre Photo 51, qui a fourni des indices essentiels sur la structure hélicoïdale de l’ADN.
Rosalind Franklin a ensuite joué un rôle majeur dans la découverte de la structure du virus de la mosaïque du tabac. Sa rigueur scientifique, son expertise en cristallographie et sa contribution significative à la compréhension de la structure de l’ADN restent des éléments aujourd’hui incontestables de son héritage scientifique et de sa contribution à la recherche biomédicale moderne. Son travail continue d’inspirer et de motiver les chercheurs et les chercheuses à poursuivre des carrières scientifiques et à revendiquer leur juste reconnaissance dans le domaine de la science.
Les trois volets de son travail de recherche seront présentés durant cette journée (structure des charbons, ADN et virus de la mosaïque du tabac) par des chercheuses de l’université. Des membres de sa famille et de celle d’Adrienne Weill-Baruch, spécialiste des rayons X, apporteront aussi des éclairages sur les années 1940-1950, entre Angleterre et France.