Comment, quand et pourquoi la science ne parvient pas à s’auto-corriger ?
Financé par l’ERC sur l’appel « Synergy Grant » et lancé en juin 2021, NanoBubbles rassemble des chercheurs basés en France et au Pays-Bas. Raphaël Lévy, physicien et expert en nanobiologie, en est le porteur de projet à l’université Paris Sorbonne Nord.
La correction des erreurs, un mécanisme fondamental de la science
Et pourtant…en pratique, il s’avère difficile de réviser, voire de retirer des affirmations incorrectes ou exagérées de la littérature scientifique. Pour comprendre comment la correction des erreurs fonctionne et identifier les freins qui s’y opposent, le projet NanoBubbles combine des approches issues des sciences naturelles, de l’ingénierie, ainsi que des sciences humaines et sociales. Le projet se concentre sur la nanobiologie, un domaine hautement interdisciplinaire fondé autour de l’an 2000 et qui a déjà connu de multiples épisodes marqués par des affirmations exagérées ou erronées.